les photos de Christophe
Je commençai très jeune mes exploits photographiques, grâce au célèbre appareil Polaroïd offert lors d'un Noël (ou d'un anniversaire, je ne sais plus).
Les photos carrées étaient exécrables mais le fait de les obtenir immédiatement ravissait le gamin que j'étais.
Puis ensuite, ayant émis le désir de faire "comme papa" (et son Canon AE-1), mes parents m'achetèrent le Fujica- STX 1N, muni de son objectif 50 mm.
Appareil reflex on ne peut plus basique, mais qui fut une très bonne école de rigueur dans l'apprentissage de la photo, d'autant que, pour imiter encore davantage mon père, je nourrissai la bête quasi exclusivement de pellicules diapos, qui ne sont pas connues pour pardonner beaucoup d'erreurs...
Après une longue vie commune avec ce petit Fuji, je cassai ma tirelire et optai pour un reflex de chez Pentax... : le Z10, argentique d'entrée de gamme, muni de son zoom 28-80 mm, et bientôt complété par un 70-200.
J'optai ensuite pour un boîtier plus performant, évidemment de la même marque pour ne pas avoir à racheter également les objectifs (comme sur l'illustration !) : le Pentax Z-50p
Pour le grand saut dans le numérique, je restai fidèle à Pentax, dont j'apprécie l'ergonomie des appareils, avec cet appareil au nom étrange : *ist DS.
Pris d'une envie de légèreté, je cédai aux sirènes des compacts avec ce petit Samsung WB-560, qu'en tant qu'amateur de paysage, je choisis pour la position "super grand angle" de son zoom (24 mm en équivalent 24*36).
Les progrès dans l'univers numérique s'avérant fulgurants, le *ist DS et ses 6 MP s'avérèrent bien vite dépassés, et donc remplacé par le Pentax K-5.
Le Samsung m'ayant traîtreusement lâché à Bilbao, je changeai de crèmerie et passai chez Canon et son S200 tout riquiqui, parfait pour voyager léger.
Si j'étais content du Samsung, je ne le regrette absolument pas, car ce Canon est étonament performant vu sa taille lilliputienne : un zoom d'amplitude assez faible, mais de ce fait lumineux et de bonne qualité optique, et qui descend à 24 mm (équivalent 24*36), et un traitement interne des images de pointe (respect des couleurs notamment).
Dernier en date : le Pentax KP, acheté non pas suite à une défaillance du K5 (encore que ce dernier me fit une petite frayeur lorsqu'il eut plusieurs ratés au démarrage un certain soir ; mais tout alla bien le lendemain et les jours suivants : problème d'humidité dans le logement batterie ?), mais pour bénéficier d'une "promo" de la marque, grâce à laquelle je pouvais obtenir le 70-300 mm pour l'achat du seul boîtier.
Dans les petits plus apportés par le KP, comptons un écran orientable bien pratique pour la photo sur pied notamment, un encombrement un peu plus faible que celui du K-5, et de nombreuses molettes permettant l'accès direct aux réglages essentiels de l'appareil.
Quel sera mon futur appareil ?
Le très tentant K-1, reflex "plein format" ? Mais il faut alors renouveler mon parc d'optiques dédiées APS-C, et assumer un poids que mes épaules n'ont plus l'habitude de porter...
Ou bien ces nouveaux appareils "hybrides" ? (au passage, je trouve cette appellation française totalement stupide : le terme anglo-saxon "mirrorless" me paraît beaucoup plus significatif)
Mais alors, il me faut soit attendre la proposition de Pentax en la matière, soit changer de marque... (et donc racheter l'ensemble des objectifs).
Le viseur numérique de ces "hybrides" est certes bluffant, mais pour l'instant je préfère voir "la réalité" au travers de mon objectif, même si je sais bien que ladite "réalité" deviendra un amas de pixels, qu'il me faudra ensuite triturer sans vergogne sur l'ordinateur...
A suivre !
fotof.fr - MàJ 3 mai 2022